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C’est au pays du soleil levant, il y a à peine cent ans, que nait la perle de culture. Des essais furent menés dans bien d’autres pays comme la Suède, la Finlande, les Etats-Unis, l’Australie, Ceylan, la Chine ou encore Tahiti, mais ils ne concernaient que la culture des demi-perles.
Ce sont les travaux de trois japonais qui permirent, au début du siècle dernier, l’invention de la perliculture : le Docteur Tokichi Nishikawa, Tatsuhei Mise et Kokichi Mikimoto. Parce qu’ils travaillaient séparément et possédaient des profils très différents, il est aujourd’hui difficile d’attribuer à l’un d’entre eux la paternité exclusive de l’invention. Par exemple l’un d’eux était biologiste, tandis que l’autre était entrepreneur et grand visionnaire.
Malgré les zones d'ombres de l'histoire et les avis divergents, il faut tout de même reconnaître que Kokichi Mikimoto, grâce à des années de culture, d'innovations, et d'incontestables qualités commerciales, fut un véritable pionnier dans le développement de l'industrie perlière.
La perle se développe dans une huître perlière, en réaction à un fragment de tissu provenant d’une huître semblable, et à un noyau introduit dans sa chair. Une fois remise à l’eau l’huître fabrique alors des couches concentriques de nacre pour se protéger de l’élément étranger et ceci pour une période allant généralement de neuf mois à quatre ans (parfois plus pour certaines variétés). Durant cette période les huîtres sont placées dans des paniers spéciaux, puis soignées et protégées jusqu’à la récolte.
Une perle se définit par sa provenance géographique et son eau d’origine, douce ou salée, chaude ou froide.
- Les perles des mers du sud
Ces perles sont de deux types. D’abord la foncée, dite « perle noire de Tahiti », qui offre un kaléidoscope de couleurs tel que le noir, paon, vert tilleul, aubergine, bleu, gris, brun et très rarement argenté, doré ou blanc. Elle provient de la Polynésie Française, englobant les îles Cook, Tahiti, l’archipel des Tuamotu et les îles Gambier. Ensuite la perle claire, de couleur blanc argenté ou doré provenant de l’Australie, l’Indonésie et les Philippines. Les perles des mers du sud sont considérées comme des perles d’eau de mer chaude.
- Les perles du Japon
Les perles originaires du Japon sont connues sous le nom «d’Akoya », nous sont connues depuis l’après seconde Guerre Mondiale. Ce sont des perles en général assez petites, de couleur blanche, rose ou champagne. Elles sont considérées comme des perles d’eau de mer froide.
- Les perles d’eau douce
Celles-ci se trouvent aujourd’hui principalement dans les lacs et les rivières de Chine. Leur gamme de couleurs est assez large, avec des tons blancs, crèmes, champagnes, rose orangés, pourpres, lilas, mauves, bleu foncés ou bruns. Ces perles ont la particularité de naître dans des mulettes auxquelles sont greffées dix à trente perles, contre une seule pour les autres variétés.
- Les perles naturelles ou perles fines
Elles n’ont pas eu besoin d’une intervention humaine pour naître. L’huître fabrique sa nacre quand, par les hasards de la nature, un élément étranger, par exemple un grain de sable, vient s’y loger. Dans l’antiquité ces perles se trouvaient en Perse à l’embouchure de l’Indus, et furent rapportées à l’Occident par Alexandre le Grand.
En achetant une perle ou un collier il faut tenir compte de différents critères…
- Le type : les perles des mers du sud, blanches, noires ou dorées, les Akoyas du Japon, les perles d’eau douce ou les perles fines.
- La surface : la perle doit avoir de la brillance, c’est ce qu’on appelle le lustre et l’orient.
- La nacre : elle doit être d’une bonne épaisseur, cette dernière étant signe de qualité.
- Le lustre : il montre l’éclat de la perle , sa capacité à refléter la lumière qui provient de la qualité et l’épaisseur de la couche de nacre. Le lustre compte davantage que la taille, la couleur, la forme et la surface.
- La couleur : elle est infinie car s’est la nature qui la crée, mais certaines couleurs sont plus rares que d’autres, pouvant rendre une perle exceptionnelle.
Pour conserver la beauté des perles, essuyez-les avec un chiffon doux légèrement humide ou une peau de Chamois, puis rangez-les en vous assurant qu’elles sont enveloppées dans un papier de soie, dans un écrin de velours ou une pochette en satin. Elles garderont ainsi tout leur éclat. Le parfum et la laque pour cheveux sont les ennemis des perles, tout comme le fait de les conserver trop longtemps dans un coffre où elles vont manquer d’air. Lorsque vous vous préparez, appliquez d’abord vos produits de beauté, attendez cinq à dix minutes, puis mettez vos perles – ainsi soignées, elles n’attendent que d’être portées.
Elle est déterminée par la forme, la couleur, le lustre, la pureté et le poli de sa surface. Son prix se fonde sur ces caractéristiques auxquelles il faut ajouter la rareté, la taille, la qualité et la couche perlière. Si un examen visuel et tactile permet de juger la forme, la couleur, la taille, le lustre et la surface d’une perle, il est recommandé de s’en remettre à l’avis d’un professionnel pour l’évaluation de la couche perlière.